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Pourquoi la suite sur un format long ?

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Poursuivre le tournage et documenter la vie de Gilles dans la continuité de ce 52 minutes vers un long métrage a été pour Jean-François Castell une évidence puisqu'il fît à Gilles, dans une situation délicate en fin de tournage, la promesse de l’accompagner avec la caméra jusqu’a ce qu’il remarche quand bien même le documentaire télé était terminé. (52', Capitaine Fantastique)

 

L’histoire de Gilles depuis son enfance mais aussi celle d'aujourd'hui, avec les douloureuses épreuves rencontrées pendant le tournage, sont digne d’un film de fiction : rebondissements, émotions, doutes, optimisme, persévérance, partages, rires et larmes, amitié… Il était important de les documenter et de raconter davantage le personnage.

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Gilles est un phénomène qui ne laisse personne indifférent. Son sourire désarmant et son caractère bien trempé de breton ne sont que la face visible de l’iceberg. La vie de Gilles est déjà un véritable roman et chaque pan est en effet ponctué, non seulement d’anecdotes toutes aussi croustillantes les unes que les autres que de rebondissements et d’événements digne des meilleurs scénarii de fiction !

 

Singulier, charmeur et têtu comme une mule, Gilles Le Druillennec est avant tout un exemple pour tous ! A partir d’une épreuve, ce film est celui de l’espoir, des combats, du dépassement de soi. 

 

C’est aussi une très belle histoire de transmission, une histoire sensible à effet miroir entre Gilles et Mathieu dans laquelle il y est également question de caméra-thérapie.

 

Quel singulier et douloureux chemin aura parcouru Gilles pendant toute la période du tournage !

Finalement qu’importe puisque Gilles marche de nouveau et a encore gagné une fois le plus grand combat de sa vie.

 

Etre debout, encore et toujours. Valide parmi les valides...

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“Gilles l’irréductible, L’odyssée d’un tordu” (95’) est la continuité du documentaire "Capitaine Fantastique" (52').

C’est aussi un film plus personnel dans lequel le réalisateur s’interroge sur son propre rapport à ses sujets et à la caméra, au fait d’avoir du mal à quitter ses personnages une fois le film terminé.

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